Demande de partenariat

▬ Shinjuku - Tōkyō 2009
Vous avez forcément entendu parler de Gyokuseki : l’école poubelle de Tokyo qui exerce pourtant une attraction presque surnaturelle sur les étudiants du pays tout entier. Avant, c’était une académie d’excellence qui rivalisait avec les meilleures universités du Japon. Avant, les couloirs étaient sûrs, les bâtiments étaient neufs, les élèves traçaient leur chemin sans accroc. Avant. Entre les murs de Gyokuseki, aujourd’hui, se jouent tous les jours les drames les plus affreux et les plus banals que la vie étudiante peut offrir. Bagarre, vols, viols, violences quotidiennes, ijime, suicides, personne ne peut plus en sortir indemne. Et tout ça à cause de deux élèves, deux chefs de gang qui, l’année dernière, se sont affrontés et ont entraîné l'université dans leur chute. Au départ il y avait les Shikei, un gang comme beaucoup d’autres, dont les membres n’avaient rien de saints, qui se battaient et s’éclataient ensemble ; faisant la loi. Leur arrivée a sonné le glas de l’ère dorée de l’école. Et l’ordre établi a volé en éclat lorsque Kim Jae Hyun atterrit à l’hôpital par la faute de Suh Dong Wook. Du moins c’est cette histoire là que la plupart des rumeurs ont transportée. Jae Hyun forma son propre clan, les Shikei Akai, tandis que Dong Wook prenait la tête des Shikei Kuroi, et les deux clans se vouent désormais une haine féroce, à la hauteur de celle que ressentent les deux leaders l’un pour l’autre.

Gyokuseki n'est plus qu'une vulgaire arène de combat urbain, sans plus aucun ordre, ni loi, ni respect de quoi que ce soit. D’un coté, les deux clans s’affrontent en se fichant des dommages collatéraux, de l’autre, des fortes têtes tout aussi dangereuses agissent en solitaire, sans parler des plus malins qui font leurs petites affaires en toute discrétion. Et au milieu de tout ça, les quelques élèves normaux n’ont plus qu’une chose en tête : survivre jusqu’à pouvoir s’enfuir de cet enfer. Sur le campus se croisent désormais les pires cas sociaux, rejetés des autres écoles et de la société en général, des petites frappes comme des tueurs en puissance, des membres de gang, des désespérés que fuient les quelques élèves normaux qui ont atterri ici par hasard ou par malchance. Oui, sur les bancs des amphis, les brutes menacent les grosses têtes, les tordus persécutent les plus faibles, et pour survivre, il vaut mieux s’écraser et mener ses petites affaires à l’abri du regard des plus forts. Mais les autorités de l’école n’ont pas encore abandonné l’espoir de rendre à Gyokuseki sa gloire passée. Le Seitokai, élu par le conseil de discipline de l’école, a été confié de tout pouvoir de décision et de sanction sur chaque élève de Gyokuseki. Ils sont peu, mais leur réputation est au moins aussi mauvaise que celle des Shikei, car leurs actions sont impitoyables et on dit d’eux qu’ils sont plus attirés par le pouvoir que leur confère leur position que par l’envie d’arranger les choses.


Vous n’avez pas le choix. A Gyokuseki, il faut prendre parti. Que vous choisissiez d’être membre d’un clan, de vous la jouer en solo, de vous fondre dans la masse des étudiants normaux ou des pires tordus, vous devez opter pour un camp. A vous de décider si vous lui resterez fidèle. Tout est une question de survie, à Gyokuseki.

► Kirin Art School

C' est une prestigieuse école artistique située à Séoul, capitale de la Corée du Sud.
L'objectif du corps enseignant de cette école est de former leurs élèves afin qu'ils deviennent les plus performants dans le domaine artistique, plus particulièrement de la scène.
Pour cela, les professeurs les plus compétents enseignent aux élèves, les cours sont très enrichissants, et surtout, il y a de réguliers examens pour tester son niveau. De plus, des showcase sont régulièrement organisés, lors desquels une poignée d'élèves est choisie pour chanter - en duo ou solo. Lors de ces showcases, des directeurs d'agences artistiques viennent assister au spectacle dans l'espoir de dénicher le nouveau talent de demain. Si un élève est repéré, il aura le privilège de faire ses débuts dans un groupe tout en poursuivant ses études à Kirin.
Kirin recherche l'excellence, la combattivité, la persévérance, la volonté. Les élèves de cette école sont près à tout pour gravir les échelons qui les mèneront vers la gloire. Triche, coups bas et mesquinerie ne sont pas bannis mais les élèves le savent, ceux qui ne sont pas honnêtes ni avec les autres, ni avec eux mêmes, resteront en bas de l'échelle.


► Et le rêve devient réalité

Il faut se donner beaucoup de mal pour réussir dans ce domaine impitoyable qu'est la musique, et ça, six étudiants l'ont prouvé il y a de cela deux ans, en 2010 : Go HyeMi, Hyun SiHyuk, Kim PilSuk, Song SamDong, Yoon BaekHee et Jason ont tous rencontré des difficultés qui auraient pu leur faire baisser les bras. Entre maladie, pression des médias, calomnies des directeurs d'agence, mauvais caractère, tricherie ou physique ingrat, ils ont tous surmonté leurs faiblesses et ont finalement percé. Ils sont aujourd'hui les modèles à suivre dans l'école et on parle beaucoup d'eux dans les couloirs de Kirin. Chacun a suivi sa voie, mais sans oublier comment ils ont débuté.
Il y a deux ans, l'école n'était pas très accueillante à cause d'un directeur un peu trop injuste, mais la roue a tourné et aujourd'hui, en 2012, tout adolescent rêvant d'avenir dans la musique veut et doit passer par Kirin Art School.

Aurez-vous la chance de débuter dans un groupe, ou devrez-vous attendre de finir vos études pour essayer de vous lancer par vos propres moyens ? Réussirez-vous à faire partie de cette minorité autorisée à se produire lors des showcase, ou serez-vous un de ces cancres d'étudiants qui croient que tout tombe tout cuit, ou qui trichent pour réussir ?

A l'ère où les machines sont devenues indispensables à l'homme, un de ces êtres fait de chair et de sang a prit l'initiative de se fabriquer un substitut de fer et boulons. Ishikawa-san, un homme aux ambitions immenses rêvant de contrôler l'empire des sentiments humains, celui qui pensait pouvoir créer une machine capable de surpasser le coeur et l'esprit. Et si tout cela était vrai ? Et si une machine pouvait véritablement créer des couples parfaits s'aimant « jusqu'à ce que la mort les sépare » comme le veulent normalement les principes du mariage ? C'est en tout cas ce que promet le fameux Akai Ito, robot créé pour que chaque être humain trouve sa moitié, une immense base de données nourrie par les parents à chaque naissance. Une ambition à la hauteur du fil rouge du destin d'où il tient son nom mais une machine pourra-t-elle réellement être à la hauteur de sentiments naturels datant du premier matin de l'homme...

Séoul, 2012. Depuis plus d’une soixantaine d’années déjà, la Corée du sud est une monarchie constitutionnelle. En effet, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Alliés ont œuvré pour favoriser le retour dans la péninsule de la famille royale. Moins d’un demi-siècle auparavant, les forces d’occupation japonaises avaient poussé celle-ci à l’exil. La voilà qui retrouvait enfin sa patrie et ses racines. Mais cette réinstauration devait être plus symbolique que politique : elle visait à rassembler derrière une seule et même dynastie, alors même que les tensions entre le Nord et le Sud du pays croissaient de jour en jour. Malgré tout, en 1953, Pyongyang fit sécession. Le retour de la monarchie était censé promouvoir l’unité du pays ; il n’en empêcha pas la division. Aujourd’hui, il fait même l’objet de nouvelles dissensions

Il y a d’abord l’éternelle remise en question de la légitimité de la famille royale qui n’a plus aucun rôle, si ce n’est un de représentation. Certains se demandent : « A quoi bon garder une vieille tête couronnée quand on a déjà un premier ministre et un parlement pour prendre toutes les décisions ? ». D’autres s’insurgent : « Quoi ?! D’honnêtes et braves gens triment chaque jour pour payer leurs impôts. Et pendant ce temps, une bande de privilégiés boit le thé et se la coule douce dans un beau palais ? Elle est belle, l’égalité, hein. »

Ces critiques sont anciennes, mais des évènements récents les ont renforcées Leurs altesses royales n’ont plus seulement à combattre des détracteurs extérieurs. Il y aurait des luttes et des rivalités au sein même de leurs rangs. Il ne s’agit pour l’instant que de rumeurs. Mais on chuchote avec toujours plus de frénésie que des querelles fratricides menacent l’unité de la dynastie. En effet, le prince héritier n’a toujours pas d’enfant. Peut-il accéder au trône quand sa succession n’est pas assurée ? Le roi ne préférera-t-il pas confier les rennes du pays à l’un de ses fils cadets ? Les débats sont ouverts, et les paris commencent déjà. La course au trône s’engage. Chacun a ses supporters et partisans. Les alliances se font et se défont.

Ϟ INCHEON, 2010
A Incheon, cette ville portuaire de Corée du Sud située non loin de Séoul, se passait encore une fois un été chaud. Chaque personne avait trouvé sa place au sein de la ville : la plage. Tout le monde s'amusait au creux de la mer à nager, au bord de l'eau avec un ballon, ou pour les plus sérieux, en haut sur la plage, allongé sous un parasol avec pour compagnie leur bouquin de l'été. Bondée, et surtout bruyante, personne n'entendit le cris qui résonna dans la crique à l'est de la plage.

A la une des journaux, le lendemain matin, la population ne pu qu'être sous le choc. A seulement quelques mètres de quelques uns d'entre eux s'était déroulé un meurtre. Les preuves matérielles, les autorités ne les ont pas encore, ce fut un jeune homme, préférant la compagnie de son ordinateur à la chaleur du sable sous ses pieds, qui trouva une vidéo sur internet. Fasciné, il l'avait regardé jusqu'à la fin, et avait ainsi été témoin d'un meurtre.

Vrai ou faux ? La vidéo fit le buzz. Même à l'étranger, les gens entendirent parler de cette histoire, et les plus fasciné d'entre eux choisirent même d'aller voir le lieu du crime. La plage fut cependant fermée, pour que les autorités puissent mener l'enquête, et ne fut réouverte qu'à la fin de l'été, lorsque pour manque de preuve, ils durent stopper l'enquête. Mais deux mois plus tard, une série de vidéo fut publiée sur internet, montrant des meurtres aux quatre coins de la ville.

Ils n'étaient pas en paix.

Tout le monde était un suspect potentiel, mais chacun avait un alibi. Toutes les personnes se trouvant sur la plage le jour du meurtre furent recherchées, mais bien entendu, à peine la moitié fut recensée. Les autorités, une nouvelle fois, durent abandonner l'affaire, laissant ainsi une série de meurtre non élucidée, et un criminel toujours en liberté. Un nuage sombre s'était abattu sur ce ciel d'été.



Ϟ INCHEON, 2012
Cela fait deux ans que l'affaire a été classée, et pourtant, personne ne l'a oublié. Certains reviennent encore sur les lieux du premier crime pour chercher à comprendre, alors que certains cherchent juste à tout oublier pour retourner vivre en paix. Que vous soyez travailleur, étudiant, chômeur, adulte ou enfant, pauvre ou riche, innocent ou coupable, cette expérience fait partie de vous. A vous de décidez si vous voulez l'oublier... ou la revivre.

« Et tu crois que ta vie est misérable et dure ? Viens donc vivre la nôtre..Quand tu arrives ici, tu penses que c'est un orphelinat comme les autres, qu'on te trouvera une maison, une famille… Eh bien non ! Quand tu arrives ici, ils te gardent un peu, puis au bout de deux ou trois jours tu passes au laboratoire. Et quand tu te réveilles t'es dans une chambre avec une seule autre personne qui est comme toi, il n'y a rien d'autre que deux lit, deux armoires et deux bureaux. On pourrait croire que tu es complètement perdu, mais non. Non, tu sais où tu es et tu as changé, ils t’ont changé. Et le pire c’est que tu deviens comme ils le souhaitent au fil des ans, des entrainements, des punitions, des médicaments… Mais si t'as été malin lors de cet incendie en 2018, tu t'es évadé comme nous, ou alors tu es resté là-bas...Quel a été ton choix ? L'enfer ou la vie ? »

Ikebukuro, quartier de Tôkyô d’apparence banale. Pourtant, les habitants de ce quartier de la capitale nippone savent pertinemment que c’est faux. Qu’est-ce donc ce qui rend Ikebukuro si unique, si particulière ?

Ne croyez pas que vos enfants ni même vous êtes à l’abri dans les rues d’Ikebukuro. Bien que la majorité des Citoyens reste des individus lambda se rendant à l’école ou au travail tous les jours, allant faire les courses à la supérette du coin, allant au bowling, au cinéma, le quartier n’est pas uniquement peuplé de bonnes gens. En effet, bien des « organisation » animent au quotidien la vie de ce quartier aux allures ordinaires : les Yakuzas sont loin d’être en reste par ici, bien au contraire, ils ont vraiment de quoi faire leurs petites affaires personnelles entre les love hotels douteux, les casinos, les bars à hôtes et hôtesses et même les trafics de drogue en interne entre citoyens … Eh oui, ne croyez pas que tous les jeunes d’ici sont des enfants de chœur. Combien de fois la police a-t-elle dû mettre un gosse en garde à vue pour consommation ou deal ? C’est si simple de jouer avec sa vie. Ici, les receleurs sont partout. La Justice n’a qu’à bien se tenir !
Mais ce qui fait la fierté, ou plutôt la particularité d’Ikebukuro de nos jours, c’est ces petits gangs de jeunes qui ont décidé que l’école, ce n’était pas pour eux. De base, il n’y en avait qu’un : les Gboys. Leur caractéristique ? Tous portent un vêtement jaune. Très vite ce groupe a intégré des filles aux mêmes mœurs qu’eux et le groupe s’est rebaptisé Gboys&Girls. Face à l’essor de ce petit gang, un autre a vu le jour : les Black Angels. Un peu plus barbares, un peu moins soudés, on dirait qu’ils sont juste là pour répondre aux Gboys&Girls. Etonnant, n’est-ce pas ?

Entre les bagarres inter-gangs, les enquêtes les plus tordues les unes que les autres, que ce soient des viols, des meurtres, des kidnappings, du trafic de drogue, ainsi que l’activité conséquente et immense de la mafia japonaise, la Police a bien du fil à retordre. N’imaginez même pas le cliché type du flic avec les deux pieds sur le bureau, mangeant tranquillement un donut en regardant le match de baseball à la télévision. Non, ici, à Ikebukuro, ils sont quasiment toujours sur le terrain.

Et vous, oserez-vous venir habiter dans ce quartier à la fois banal et unique ?